jeudi, octobre 12, 2006


Le Grand Incendie de Mouscou

ETAT MAJOR FRANCAIS:

-Sire, les incendies sont partout maîtrisés, mais nous avons bien du mal à contenir les hommes. Ils veulent leur part de butin et de pillage.

-Mon brave Galouze, il faut retrouver l’armée Russe, c'est plus urgent. Ou est passé Koutouzov ?

-Nous l’ignorons sire. Nous devrions foncer sur Saint Petersbourg avant l’hiver.

-Hélas, nous n’en avons plus les moyens. Nous allons bientôt manquer de tout, les russes ont brûlé l’essentiel, le ravitaillement. Le butin des hommes va les alourdir en cas de retraite. Ou en sont les négociations avec Alexandre.

-Sire, il ne daigne pas répondre.

-Pas un jour qui passe sans que nous nous affaiblissions.

-Moscou n’a pas été la prise stratégique que nous escomptions. Voilà un mois que nous sommes là, dans l’indifférence des Russes. Comme si nous n’existions pas.

-Ou peut être déjà plus!

ETAT MAJOR RUSSE:

-Ah je suis un vieillard bien fatigué mes pauvres généraux. La bataille de France car vous irez jusqu’à Paris, je vous le promet, vous devrez la terminer sans moi. Ma vielle carcasse est presque au bout de ses peines. Mais laissons là, ou en est cette bête Napoléonienne , cette armée arrogante qui croyait conquérir la Sainte Russie ?

- Toujours dans Moscou incendié. Cela fait bientôt un mois que la bête agonisante se terre pour penser ses plaies de Borodino.

-Bien, tout est-il prêt pour les exterminer une fois pour toute sur le chemin du retour?

- Oui, pendant que les français accumulent un butin inutile, les cosaques affûtent leurs sabres. Faudra-t-il faire des prisonniers ?

Koutouzov le regarda d’un œil torve et un rictus amer sur les lèvres il ajouta:
-Après tout le mal qu’ils ont fait ? N’y songez pas.


Ah funeste gloire de l’Empire !

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