jeudi, octobre 12, 2006


Le stupide aveuglement de Smolensk

-Sire, l’ennemi se dérobe encore. Smolensk vient de tomber, mais Koutouzof et Bennigsen n’ont pas livré la bataille sur laquelle nous comptions tant.

-Ah ces Russes sont plus roublards que je ne croyais. Ils utilisent leur immense espace comme une arme. Nos soldats désertent. Nos lignes de ravitaillement s’étirent. Des partisans nous attaquent sur nos arrières. Nous avons beau les fusiller, Alexandre a su lancer son peuple contre nous dans une véritable guerre d’annihilation complète de notre armée à petit feux. Je suis désemparé, à plus de 3 000 lieues de Paris.

-Nous devrions envoyer le général Galouze devant. Il ferait encore une belle unanimité contre lui! Les russes feraient volte face, juste pour lui couper les couilles et se venger du carnage d’Eylau.

-C’est une très bonne idée. Mais envoyons aussi Sarkonabotovski.
Les russes ne verront pas le piège et sauront que de toute façon il ne bougera pas comme à Eylau, où il a laissé les troupes de Galouze se faire étriper.

-Oui Sire, cela semble un bon plan.

-Espérons seulement que dans leur haine contre le Crétin Prétentieux Émasculé qu’est Galouze, ils feront volte face pour enfin livrer bataille.


Ah ! La gloire de l’Empire. Vanité funeste des hommes .

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